Grottes de Barabar

Grottes de Barabar
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Grotte de Sudama, l'une des principales grottes creusées dans le granite de Barabar. Selon les croyances, elle aurait été construite par l'empereur Ashoka en 260 av. J.-C., et offertes aux ascétiques Ajivika.
Localisation
Pays Drapeau de l'Inde Inde
Type Grottes artificielles
Coordonnées 25° 00′ 18″ nord, 85° 03′ 47″ est
Géolocalisation sur la carte : Inde
(Voir situation sur carte : Inde)
Grottes de Barabar
Grottes de Barabar
Histoire
Époque 260 av. J.-C.

Les grottes de Barabar, parfois aussi nommées grottes de Khalatika du nom de la colline à l'époque d'Ashoka, ou bien « grottes des Sat-Garha » (des sept caves)[1], sont les plus anciennes grottes artificielles de l'Inde, datant de l'Empire Maurya (322-185 av. J.-C.). L'entrée de ces grottes, creusées dans de gigantesques blocs de granite date du IIIe siècle av. J.-C., durant la période Maurya[2],[3],[4], à l'époque de l'empereur Ashoka (qui régna de 273-232 av. J.-C.) et de son petit-fils et successeur Dasharatha Maurya. Elles sont situées dans la région de Makhdumpur du District de Jehanabad, Bihar, Inde, 24 km au nord de Gaya[5].

Les grottes ont été consacrées, un temps, aux ascètes de la secte des Ajivikas[2], fondée par Makkhali Gosala, un contemporain de Bouddha Gautama, le fondateur du Bouddhisme et de Mahavira, le dernier et 24e Tirthankara du Jaïnisme. Également présentes sur le site, se trouvent plusieurs inscriptions bouddhistes et hindoues, ainsi que des sculptures de périodes ultérieures.

Les grottes de Barabar regroupent quatre grottes (creusées dans la colline de Barabar), et trois autres creusées dans le granite de la colline de Nagarjuni (situées sous un chaos granitique, à 1,6 km des premières, et parfois désignés séparément comme « les grottes de Nagarjuni »). Deux autres grottes, très anciennes, se trouvent à Rajgir et à proximité, nommées Son Bhandar et Sitamarhi, qui n'ont pas d'inscriptions Maurya, mais partagent avec les grottes de Barabar une structure similaire et une finition de granite poli, certes beaucoup moins poussée pour la première, mais néanmoins suggestives de l'époque de l'Empire maurya[6]. Depuis le 5e siècle av. J.-C., les Bouddhistes utilisaient initialement des grottes naturelles, comme la grotte de Saptaparni ou les grottes de Saru Maru.

  1. Louis Frédéric, Le Nouveau Dictionnaire de la civilisation indienne : Édition intégrale, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 1987), 3127 p. (lire en ligne), p. 420.
  2. a et b Harle 1994.
  3. Michell 1989.
  4. (en) « Sculptured doorway, Lomas Rishi cave, Barabar, Gya », sur www.bl.uk (consulté le ).
  5. (en) Sir Alexander Cunningham, Four Reports Made During the Years, 1862-63-64-65, Government Central Press, (lire en ligne), p. 43–52.
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